Actualités Projets

Course de drone au collège

Envoyé par le 24 Mai 2023 dans Évènements, vie école | 0 commentaire

Dans le cadre de leur projet CODEVSI, Hugo Dhers, Moustapha Mbaye et Antoine Carré ont animé un atelier de 2h au collège Victoire Daubié.

Programmation de drone, apprentissage du pilotage puis course de drones étaient au programme pour la classe de 4ème concerné.

Moustapha était au stand programmation avec de jolis défis

Les élèves étaient très heureux de piloter des drones ! Hugo et Antoine veillait à la sécurité et encadrait l’entrainement et la course.

Voire réparait les drones après des chocs… Ces drones s’arrêtent au moindre choc et partent parfois en pièces détachées, un gros atout pour la sécurité des usagers lors de ce type d’utilisation en public !

 

Afin de faciliter la prise en main des drones par les collégiens, nos 2 étudiants ont produit des documents pédagogiques :

Tutoriel du drone Parrot Mambo Fly

Tutoriel du drone Airblock

Code corrigé pour les activités du drone Airblock

Les Trophées

Envoyé par le 19 Avr 2023 dans vie école, Évènements, Blog | 0 commentaire

Des trophées sont régulièrement fabriqués au fablab en différents bois, PMMA (plastique), mélange des deux, avec colle, sans colle, avec gravure etc.

 

Les 1er prix du Trophée vidéo

 

Un trophée pour la Bapav (vélo à Brest) avec une belle originalité dans la conception : le pont de recouvrance en plexiglas, le spiles de pont et les silhouettes en vélo en CP peuplier.

Le trophée SARA pour les navigateurs malvoyants en plexiglas et texturé.

Un des trophées du Global Village 2024 : les couverts et les lettres « global village » sont en MDF 3mm gravés, l’assiette est en CP peuplier 3mm, le globe terrestre est en MDF. Le trophée est recto-verso : on peut choisir la face à exposer en fonction de l’origine géographique du vainqueur. Le socle est doublé (2x3mm) pour compenser le poids.

 

Découverte de la KOSMOS

Envoyé par le 13 Avr 2023 dans Projets, À la une | 0 commentaire

Cette année, 3 étudiants de 1ère année assemblent et testent la documentation de la KOSMOS, une caméra sous-marine open source créé au Konk-ar-lab (le fablab de Concarneau) et l’Ifremer.

Comme tout projet collaboratif et open source, la documentation présente des bugs, des imprécisions bref toute une série de petites (et moins petites) imperfections qu’il est précieux de corriger et de faire remonter à l’équipe projet.

Après un mois de rédaction de cahiers des charges fonctionnel et 2 semaines de prise en main du sujet, notre dream team a enfin mis les mains dans le cambouis et commencé à assembler, nettoyer le support des pièces imprimées à l’imprimante 3D, visser sur les supports découpés à la découpeuse laser, souder (avec une montée en compétence fulgurante !).

Jeudi 13 avril, c’était l’occasion de rencontrer l’équipe projet avec des membres de l’Ifremer, du Konk-ar-lab, et les étudiants de l’ENIB qui travaillent sur le même projet.

Si ce projet est pour l’instant un projet de 1ère année, il a vocation à être continuer dans les années supérieures et intégré à une dynamique de projets de sciences participatives.

Un challenge dans un futur pas si lointain ? Tester si la KOSMOS peut être déployé sur un monocoque comme notre POGO…

 

Robotise

Envoyé par le 22 Mar 2023 dans Portfolio, Projets | 0 commentaire

I – Introduction

  •  But du projet (et les domaines / technologies qu’il couvre)

Réalisation d’un distributeur de cocktails automatisé, contrôlé par une application via Bluetooth et doté d’une interface utilisateur conviviale. L’utilisateur sélectionne le cocktail souhaité à travers l’application. Un prototype fonctionnel a été développé l’année précédente, tandis que cette année, l’objectif consistait à concevoir un modèle 3D de la machine afin de construire un châssis capable d’accueillir tous les composants. Par ailleurs, l’application offre des fonctionnalités attrayantes pour les utilisateurs, telles que l’ajout de nouveaux cocktails pour les administrateurs, l’accès à une base de données de cocktails et bien d’autres avantages.

 

  •  Spécifications du projet

Diagramme de cas d’utilisation :

 

Ce schéma décrit les fonctionnalités mises en œuvre par la machine et les différents acteurs associés à ces actions. Il met en évidence l’utilisateur et le propriétaire de la machine, ce dernier bénéficiant de davantage de possibilités qu’un utilisateur ordinaire. Par exemple, il peut lancer l’autonettoyage de la machine ou créer de nouvelles recettes qui seront directement intégrées à l’appareil grâce à l’application.

Diagramme de blocs d’architecture :

Ce diagramme offre une vue d’ensemble de la conception de la machine et des diverses interconnexions qui la composent. Il présente les flux de données entre la carte de contrôle de la machine et l’application utilisateur, les flux énergétiques entre les différents éléments de la carte mère et le Raspberry Pi, ainsi que les flux de liquides entre les réservoirs d’entrée et la sortie du bec verseur.

En résumé, ce schéma permet de visualiser clairement les interactions entre les éléments clés du système, mettant en lumière les échanges de données, d’énergie et de liquides qui rendent possible le fonctionnement harmonieux de la machine à cocktails.

 

II- Hardware

  •  Conception 3D

Liste nécessaire pour impression 3D : 

  • 3 raccords G1/2” femelle vers cannelé 8mm par ligne hydraulique (2 pour l’électrovanne et 1 pour le débitmètre)
  • Mux 2 entrées vers 1 sortie pour raccorder 2 lignes ensemble
  • 1 raccord G1/2” mâle vers cannelé 8mm par ligne hydraulique (pour le débitmètre)

 

Voici une représentation 3D de ces 3 éléments dans le même ordre que cité ci-dessus:

Voici une représentation 3D du châssis qui fait entre 40cm et 60cm :

  •  Électronique embarquée

Liste matériel pour configuration 7 réservoirs (2 sirops, 2 jus, 2 alcools et 1 eau) :

  • 10 transistors NPN (ici BD241C de ST) 
  • 10 résistances de 10 ohms
  • 7 électrovannes 12V
  • 3 débitmètres (ref: YF-B2)
  • 3 pompes 12V
  • 1 alimentation 240V~ – 5V / 12V (ref: RD65A)
  • Flexibles
  • Raspberry PI 3B+

 

L’objectif ici est de concevoir la partie esclave de la machine, qui sera pilotée via l’application utilisateur. La carte de contrôle (en l’occurrence, le Raspberry Pi 3B+) sera responsable de la gestion des différents composants de la machine grâce à ses broches GPIO. Étant donné que la machine doit être capable de fournir diverses boissons à l’utilisateur, il est nécessaire d’ajouter des signaux de contrôle à la partie matérielle. Ces signaux contrôleront les grilles des transistors pour les rendre conducteurs ou non, en fonction du composant à alimenter (pompe et/ou électrovanne).

 

Un autre aspect crucial est le contrôle du volume de liquide versé par le système. À cet effet, des débitmètres sont installés sur chaque conduite hydraulique reliée à la sortie de chaque pompe, permettant de surveiller en temps réel le volume de chaque liquide versé. Ces débitmètres sont des capteurs à effet Hall qui envoient des impulsions au Raspberry Pi lorsqu’ils détectent un liquide dans la conduite. Le Raspberry Pi est alors chargé du traitement des données et de la gestion du débit des pompes pour délivrer le volume de liquide demandé.

 

Le schéma électrique ci-dessous, implémenté sur une carte PCB, présente le Raspberry Pi sur la droite, représenté par ses broches GPIO, ainsi que la carte mère de la machine, avec les composants alimentés en 5V ou 12V. On y distingue également les signaux de contrôle des transistors et les signaux de retour d’information des débitmètres.

 

Schéma PCB :

 

La disposition finale choisie est présentée ci-après, sans les connexions filaires pour plus de clarté :

 

Pour résumer simplement la configuration d’une ligne de base du circuit hydraulique, voici l’ordre à suivre : Réservoir -> Électrovanne -> Pompe -> Débitmètre -> Bec de sortie. La séquence de distribution d’un liquide se déroule comme suit : l’électrovanne associée à un réservoir s’ouvre, puis la pompe s’active. Le volume de liquide versé est mesuré par le débitmètre, et une fois le volume souhaité atteint, la pompe se désactive et l’électrovanne se ferme.

Afin de réaliser des économies, deux lignes peuvent être combinées pour utiliser une seule pompe et un seul débitmètre pour deux réservoirs différents. Il est donc nécessaire de relier les deux lignes ensemble après les électrovannes en utilisant un multiplexeur (Mux) à deux entrées et une sortie, qui sera connectée à la pompe unique.

 

III – Software

  • Application mobile

Fonctionnalités

Cette application a de multiples fonctionnalités:

 – Elle permet à l’utilisateur de choisir un cocktail à commander 

 – Elle permet à l’administrateur de mettre à jour les cocktails de l’application par rapport à la base de données 

 – Elle permet à l’administrateur de mettre à jour les ingrédients et leurs quantités dans la base de données

 – Elle permet à l’utilisateur d’avoir des cocktails favoris

 

Déroulement de l’application 

Dans un premier temps, l’utilisateur doit accepter deux permissions: l’accès au Bluetooth et l’accès à la position.  

 

Ensuite, la configuration BLE (Bluetooth Low Energy) est indispensable. L’application affiche une liste des appareils Bluetooth Low Energy disponibles. À ce stade, il suffit de choisir l’appareil portant le nom « robotise » ou « rpi-gatt-server ».

Lorsque l’appareil est sélectionné, un service est créé pour gérer le Bluetooth du téléphone. Si l’appareil se déconnecte du BLE pour une raison quelconque, la méthode onServiceDisconnected sera appelée.

Une fois le service Bluetooth activé, un autre service est créé dans le but de gérer la connexion et la communication entre les deux éléments. Ce service se connecte alors à l’appareil Raspberry Pi et récupère le serveur GATT du Raspberry. L’application communique avec le service, qui à son tour communique avec l’API Bluetooth LE.

L’implémentation BLE a été fortement inspirée d’un projet existant : Bluetooth LE GATT. 

 

 

 

Pour que cela fonctionne correctement, les caractéristiques suivantes doivent être présentes dans le service :

  • CommanderCocktailCharacteristic : la caractéristique permettant d’envoyer une commande de cocktail.
  • BDRecettesCharacteristic : la caractéristique permettant de recevoir la liste des recettes de cocktails.
  • BDIngredientsCharacteristic : la caractéristique permettant de recevoir la liste des ingrédients présents dans la base de données.
  • MajIngredientsCharacteristic : la caractéristique permettant de mettre à jour les ingrédients disponibles dans la machine dans la base de données.
  • AddCocktailCharacteristic : la caractéristique permettant d’ajouter un cocktail à la base de données.
  • DeleteCocktailCharacteristic : la caractéristique permettant de supprimer un cocktail de la base de données.
  • AjouterIngredientCharacteristic : la caractéristique permettant d’ajouter un ingrédient à la base de données.
  • DeleteIngredientCharacteristic : la caractéristique permettant de supprimer un ingrédient de la base de données.

 

Si la configuration du BLE est un succès alors nous pouvons passer à la suite de l’application. Nous avons donc dans un premier temps une page qui permet la connexion en tant qu’utilisateur ou administrateur (LoginActivity).

 

  

 

  

 

 

Pour l’instant, l’utilisateur a accès à une seule fonctionnalité : commander un cocktail. Lors de la connexion, la fenêtre ListCocktailsActivity s’ouvre, permettant à l’utilisateur de visualiser la liste des cocktails disponibles. Cette liste est gérée par la classe CocktailListView. Chaque cocktail est représenté par la classe CocktailItem, et son affichage est contrôlé par la classe CocktailsArrayAdapter. En cliquant sur un cocktail, une page s’ouvre (PopUpCocktail), affichant la composition du cocktail.

Chaque ingrédient est représenté par la classe IngredientItem, et son affichage est géré par la classe IngredientArrayAdapter. L’utilisateur peut modifier les quantités de chaque ingrédient avant d’appuyer sur le bouton « commander ». Il a également la possibilité de choisir un cocktail aléatoire grâce à la classe WheelActivity. L’utilisateur peut faire tourner une roue trois fois, et à chaque tour, un ingrédient sera sélectionné avec une quantité aléatoire attribuée. Ce processus permet de créer un cocktail aléatoire à partir des ingrédients disponibles.

             

Après avoir commandé son cocktail, l’utilisateur a la possibilité de jouer en duo au morpion en attendant que son cocktail soit prêt. Une fois le cocktail terminé, l’utilisateur recevra une notification.

  

De son côté, l’administrateur doit entrer un mot de passe pour se connecter. Pour l’instant, le mot de passe est « hello » et est codé en dur dans l’application. À l’avenir, il serait préférable d’utiliser une méthode de stockage et de vérification de mot de passe plus sécurisée.

Après s’être connecté, la fenêtre AdminActivity s’ouvre et l’administrateur dispose de plusieurs fonctionnalités. Il peut :

          • Choisir un cocktail à commander, tout comme l’utilisateur.
          • Ajouter ou supprimer un cocktail.
          • Ajouter ou supprimer un ingrédient.
          • Mettre à jour les quantités de chaque ingrédient disponible dans la machine.
          • Récupérer la liste des cocktails proposés par la machine.

  Ces options offrent à l’administrateur un contrôle complet sur les cocktails et les ingrédients disponibles, ainsi que sur la gestion des stocks de la machine.

 

 

Si l’administrateur choisit de récupérer la liste des cocktails, la fonction « listenToBdRecettesCharacteristic » est appelée. Cette fonction écoute la caractéristique correspondant à la liste des recettes. Le script Python, après avoir détecté un nouvel auditeur, renvoie la liste des recettes. La méthode « ReceivedData » dans DeviceControl est alors appelée et peut invoquer la fonction correspondante. Ainsi, les recettes sont mises à jour dans l’application.

  

Si l’administrateur choisit l’option « ajouter un ingrédient », une nouvelle fenêtre s’ouvre : AdminAddIngredientActivity. La liste des ingrédients est chargée depuis la base de données. L’administrateur a ensuite la possibilité d’ajouter un ingrédient. Cet ingrédient sera envoyé via Bluetooth Low Energy (BLE) à la base de données du Raspberry Pi. Enfin, la liste des ingrédients mise à jour est renvoyée du Raspberry Pi vers le téléphone de l’administrateur.

 

 

  

 

 

 

 

Si l’administrateur choisit l’option « supprimer un ingrédient », une nouvelle fenêtre s’ouvre : AdminDeleteIngredientActivity. La liste des ingrédients est chargée depuis la base de données. L’administrateur a ensuite la possibilité de choisir un ingrédient à supprimer. Cet ingrédient sera envoyé via Bluetooth Low Energy (BLE) à la base de données du Raspberry Pi pour être supprimé. Enfin, la liste des ingrédients mise à jour est renvoyée du Raspberry Pi vers le téléphone de l’administrateur.

 

  

 

  

 

 

Pour ajouter ou supprimer un cocktail, le principe est le même. Pour ajouter un cocktail, on ne peut le faire qu’à partir de la liste des ingrédients déjà présents dans la base de données.

Si l’on souhaite ajouter un cocktail contenant un ingrédient qui n’est pas encore présent dans la base de données, il faut d’abord ajouter cet ingrédient en utilisant les options d’ajout d’ingrédients décrites précédemment.

  

 

  

 

 

Si l’administrateur choisit l’option « mettre à jour les quantités des ingrédients dans la machine », une nouvelle fenêtre s’ouvre : AdminMajQuantiteActivity. Sur cette fenêtre, l’administrateur peut mettre à jour les quantités et le bec correspondant à chaque ingrédient. Dès que l’administrateur a terminé la mise à jour des ingrédients, les nouvelles données sont envoyées à la base de données du Raspberry Pi via Bluetooth Low Energy (BLE).

 

 

 

 

 

 

Lien vers les sources applications :

[1]:https://github.com/android/connectivity-samples/tree/main/BluetoothLeGatt

[2]:https://developer.android.com/reference/android/bluetooth/BluetoothGatt.html

 

Structure

Robotise   
├── app 
│   ├── libs 
│   ├── src 
│   │   ├── androidTest 
│   │   │   └── java 
│   │   │       └── com/example/robotise 
│   │   └── main 
│   │       ├── java 
│   │       │   └── com/example/robotise 
│   │       │       ├── ble 
│   │       │       ├── bluetooth 
│   │       │       ├── control 
│   │       │       ├── list 
│   │       │       └── model 
│   │       │       └── morpion 
│   │       └── res 
│   │           ├── drawable 
│   │           ├── layout 
│   │           ├── menu 
│   │           ├── mipmap 
│   │           └── values 
│   └── build.gradle 
├── build.gradle 
└── settings.gradle  

  • Communication BLE sur Raspberry Pi

Sur le Raspberry Pi, la bibliothèque « ble » contient toutes les classes utiles à l’implémentation du serveur GATT sur Raspberry Pi. Le fichier main.py doit être lancé sur le Raspberry Pi, il crée un serveur GATT qui va pouvoir communiquer avec l’application.

Organisation

Cette bibliothèque contient 3 fichiers :

  • advertisement.py : Contient les classes nécessaires à l’émission des différents UUIDs après la création du serveur.
  • gatt_server.py : Contient les classes nécessaires à la création du serveur et l’initialisation de ses différents paramètres.
  • main.py : Initialise le serveur BLE en utilisant les classes réalisées précédemment.

Fonctionnement

Les concepts abordés dans la partie suivante sont expliqués ici : https://www.bluetooth.com/bluetooth-resources/intro-to-bluetooth-low-energy/

Les fichiers advertisement.py et gatt_server.py ne sont pas de nous et à ce titre, ne feront pas l’objet d’une documentation (Crédit : https://github.com/bluez/bluez).

Le fichier main.py utilise advertisement.py et gatt_server.py pour créer le serveur BLE.

On dispose de deux classes :

  1. TxCharacteristic qui gère la communication dans le sens Raspberry PI -> Téléphone
  2. RxCharacteristic qui gère la communication dans le sens Téléphone -> Raspberry PI

Ensuite, on redéfinit des classes pour chaque opération que l’on veut réaliser (mise à jour de base de données, commande, etc), chacune est identifiée par un UUID référencé en début de fichier.

Tous les UUID ne sont pas utilisés, mais ils permettent de couvrir l’intégralité des cas imaginés.

 

  • Manipulation de la base de données 

Sur le raspberry, la bibliothèque « sql » contient toutes les classes et fonctions utiles pour l’intéraction entre le base de données et le fichier python.

Fonctionnement

Voici une description du rôle de chaque fonction de la bibliothèque :

  1. mysql_get_cocktail_list() : Permet de récupérer toutes les colonnes de la table cocktail.
  2. mysql_get_ingredient_list() : Permet de récupérer toutes les colonnes de la table ingredient.
  3. mysql_get_quantite_machine() : Permet de récupérer toutes les colonnes de la table machine.
  4. mysql_get_all_cocktail_composition_without_bec(id_cocktail) : Prend en entrée l’identifiant du cocktail, réalise une jointure entre les tables composition, cocktail et ingredient et retourne id_cocktail, nom_cocktail, id_ingredient, nom_ingredient et quantite.
  5. mysql_get_all_cocktail_composition_with_bec(id_cocktail) : Prend en entrée l’identifiant du cocktail, réalise une jointure entre les tables composition, cocktail et ingredient et retourne id_cocktail, nom_cocktail, id_ingredient, nom_ingredient, quantite et id_bec.
  6. mysql_get_bec_from_ingredient(id_ingredient) : Prend en entrée l’identifiant d’un ingredient, retourne le numéro de bec associé.
  7. mysql_add_ingredient(nom_ingredient) : Prend en entrée le nom d’un ingrédient, puis l’ajoute dans la base de donnée. L’identifiant de l’ingrédient est automatique et le numéro de bec est initialisé à NULL.
  8. mysql_maj_machine(maj) : Prend en entrée une liste de tuples au format : ‘machine.id_bec’,’ingredient.id_ingredient’,’machine.quantite’, dans la table ingredient passe toute la colonne id_bec à NULL (pour ne pas avoir de doublon), pour chaque identifiant de bec dans la table machine, rajoute la quantite passée en argument et enfin, dans la table ingrédient ajoute le numéro de bec correspondant à l’ingrédient.
  9. mysql_get_composition_for_machine(commande) : Prend en entrée une liste de tuples au format : ‘id_cocktail’,’id_ingredient’,’quantite’ réalise une itération dans la liste pour retourner une liste de tuples au format ‘id_bec’,’quantite’ ou id_bec représente l’identifiant du bec lié à l’identifiant de l’ingredient passé en argument. Si un ingrédient ne dispose pas de numéro de bec, il n’est pas présent dans la machine donc on sort de la boucle et on retourne None.
  10. formalize_data_list(function) : Prend en entrée une fonction (l’une des fonctions ci-dessus) et convertis la sortie soit un tuple ou une liste de tuples en chaine textuel (x,y,z/a,b,c) afin de permettre l’envoie en Bluetooth.  
  11. unformalize_data_list(initial_data) : Inverse de la fonction précédente, prend en entrée un string au format x,y,z/a,b,c et reconvertis en tuple ou liste de tuple

 

  • Interaction Python / plaque PCB

Concernant le code, tous les détails se trouvent dans le README de la partie machine. Voici quelques informations :

Le code permet de faire l’interface entre la commande utilisateur (bec, quantité) avec les différents becs de la machine et les composants utilisés.

Dans la machine, les becs 1 et 2 utilisent la pompe 1, tandis que le bec 3 utilise la pompe 2. Chaque bec a sa propre électrovanne pour contrôler le liquide voulu, et un débitmètre se trouve en sortie et renvoie un signal lorsqu’il détecte un liquide le traversant.

Pour faire l’interfaçage avec le Raspberry Pi, on trouve la fonction setupGPIO qui configure les entrées-sorties et les PWM pour les pompes.

La fonction stopLine arrête tous les composants, entre chaque ingrédient de la commande, à la fin de la commande, ou bien en phase de test à la fin du programme.

La fonction startLine gère la majeure partie du programme. On peut s’en servir pour amorcer le robot et ses pompes, ou bien en fonctionnement normal pour gérer le pompage d’un ingrédient. À l’intérieur, on ajoute l’évènement de callback du débitmètre pour contrôler la quantité de liquide pompée, et on lance startPompage pour chaque ingrédient, fonction simple qui démarre les pompes avec une PWM.

Le fichier main.py peut être lancé pour les phases de test.

 

IV – Résultats, difficultées rencontrées et perspectives 

Parcourons les différentes disciplines du projet afin de balayer l’ensemble des résultats que nous proposons en fin de projet, les difficultés que nous avons rencontrées et ce que nous imaginons pour le futur de ce projet. 

  • Difficultés rencontrées

Concernant la partie machine, le design de la carte mère et le code Python contrôlant les composants n’ont pas posé de problème particulier, grâce aux nombreux tests intermédiaires effectués tout au long du projet. Cependant, un problème conséquent est apparu en milieu de projet concernant l’étanchéité du circuit hydraulique. Certaines pièces imprimées en 3D, comme les raccords et les multiplexeurs, peuvent facilement engendrer des fuites ou laisser passer des bulles d’air, ce qui désamorce les pompes et rend le circuit d’eau inutilisable. L’idéal aurait été d’acheter également en amont ces différents raccords pour éviter ces problèmes. Nous avons surmonté ce problème grâce à l’utilisation de téflon de plomberie.

 

Concernant la partie application, le choix du protocole de communication a été la principale difficulté. En effet, la communication BLE est complexe de base, et nous avons dû l’implémenter en différents langages : Python et Java. De plus, ce protocole de communication est assez instable. Par exemple, l’application ne reconnaît pas toujours le Raspberry Pi en tant qu’appareil BLE disponible. Il faut donc redémarrer le service Bluetooth sur Raspberry Pi.

 

  • Résultats

Tous les composants ont pu être intégrés à la machine, et l’alimentation 5V / 12V se branche directement au secteur, ce qui permet d’alimenter le Raspberry Pi et la carte de puissance. La machine finale comprend 3 réservoirs de liquide que l’on peut remplir via le haut des bouteilles.

Concernant la partie application :

L’application fonctionne correctement, et l’utilisateur peut communiquer avec la base de données comme il le souhaite et commander le cocktail de son choix. Pour la démonstration, nous avons choisi de mettre trois colorants alimentaires RJB (rouge, jaune et bleu) dans les réservoirs afin de pouvoir réaliser toutes les couleurs possibles (censées symboliser les cocktails en utilisation normale). Les résultats étaient très probants, et la machine a pu fonctionner toute la matinée du forum PROCOM sans souci notable, autant du côté machine que du côté application.

 

État final de la machine : Rendu 3D / Châssis final

 

Nous sommes très satisfaits du résultat, après de nombreuses difficultés. Le travail en équipe était très efficace et nos liens se sont renforcés. Nous encourageons les lecteurs de cet article à proposer des projets de ce type à l’IMT, source d’interdisciplinarité et de liberté dans les choix du projet.

 

  • Perspectives

Les perspectives d’améliorations sont les suivantes :

  • réaliser une ligne pour le rinçage et l’ajouter au système
  • rajouter d’autres lignes pour avoir une multitude de choix
  • faire un châssis plus solide avec des matériaux plus adaptés (résistant à l’eau)
  • mettre une interface graphique intégrée au robot

V – Annexes

 

Lien gitlab : https://gitlab.imt-atlantique.fr/procom2022-robotise/

Publicité diffusée lors du forum Projet :

Mugs BRAIn

Envoyé par le 19 Mar 2023 dans Évènements, vie école | 0 commentaire

La presse à chaud ne sert pas qu’aux étudiants en période de campagne de listes étudiantes ! Le département BRAIn a fait toute une série de mugs personnalisés pour ses membres.

Le logo BRAIn d’un côté, une photo retouchée de l’autre et hop : des goodies fait fablab !

Définir des taux de remplissage différents sur une même pièce

Envoyé par le 2 Mar 2023 dans Trucs & astuces | 0 commentaire

Si vous imprimer un personnage, un robot ou encore un trophée, vous pouvez avoir besoin de paramétrer de manière personnalisé chaque partie de votre objet.

Dans ce cas, vous pouvez cliquer sur « Support blocker » dans la barre d’outil à gauche (celle où vous changer les dimensions et l’orientation). Quand votre objet est sélectionné, un cube bleu va apparaitre dessus. Ce cube peut être redimensionné et déplacé avec les même outils que d’habitude, de manière à englober la partie de votre objet que vous voulez paramétrer différemment.

Une fois ce cube bien placé et dimensionné, vous pouvez cliquer sur « Per Model setting » dans la même barre d’outil, puis sur « Modifiy setting for overlaps ». Là vous pouvez changer tous les paramètres que vous souhaitez pour cette partie de l’objet uniquement.

Cette vidéo montre comment faire avec les version récentes de Cura (5.1.1) et celle-ci pour des versions plus anciennes (2.0, comme celles installées sur les Linux du Téléfab).

La course de robots des FISE1 !

Envoyé par le 20 Jan 2023 dans Projets | 0 commentaire

Chaque année, les étudiants ingénieurs de première année (FISE1) doivent se forment en groupe à la RFID, à l’Arduino et à la création d’application. Le groupe plateforme Arduino avaient déjà créé de belles lampes en décembre !

En janvier, une semaine intensive a permis à chaque groupe de mettre en commun ses compétences pour créer une voiture téléguidée et capable de lire et d’écrire sur des tags RFID.

Matériel électronique de rechange, soudures en urgence, découpes laser, impression 3D, couture, modelage, sculpture, flocage de voiles, peinture… Si les canons à eau étaient interdits (oui, on réutilise le matériel électronique d’une année sur l’autre), les chutes et les batailles navales entre voitures customises en drakars et en bateau pirates ont bien eu lieu durant la course ! Un sacré test pour la robustesse des carrosseries : ça oblige aussi à penser durabilité et facilité de maintenance…

Petite contrainte supplémentaire : les étudiants n’avaient droit qu’à une plaque de bois et à 2h d’impression par groupe. Pas facile quand on se trompe dans les dimensions de ses plans ou quand ils faut ré-imaginer son design ! Si je leur ai donné ces contraintes, c’est pour les obliger à respecter des quantités limitées de ressources, à penser récupération, créativité, réemploi… Bref à mettre en œuvre des compétences que j’aimerai voir devenir des réflexes chez nos futurs ingénieurs !
Un grand bravo à pour la créativité et l’adaptabilité dont ils ont fait preuve pour créer leur carrosserie de voiture sur le thème Pirates & Vikings ! Mention spéciale pour le gagnant du design : le drakar avec proue sculptée et peinte !

 

 

Des os au Telefab

Envoyé par le 19 Jan 2023 dans Téléfab, Projets, À la une | 0 commentaire

La médecine s’inscrit progressivement vers une médecine à 5P : Personnalisée, Préventive, Prédictive, Participative et une médecine des Preuves. Dans le cadre de la chirurgie de la main et de celle de l’articulation trapézo-métacarpienne, il y a une nécessité d’une prise en charge personnalisée due à des variations anatomiques inter-individuelles.


De plus, il a été recensé entre 3000 et 4000 poses de prothèses par an en France, soit une augmentation multipliée par dix depuis les années 2005-2006. Cela est due en partie à l’amélioration des technologies de chirurgie.
Une des causes de l’utilisation de ces prothèses est l’arthrose et plus particulièrement la rhizarthrose (arthrose de l’articulation trapézo-métacarpienne). En effet, selon l’Inserm, l’arthrose de la main représente 40% des cas d’arthrose, ce qui équivaut à 4 millions de français. Un des facteurs de risques responsable du développement de cette maladie dans
la population française est le vieillissement de la population.

Dans le cadre du projet de 3 ème année d’ingénieur, nous devons réaliser un algorithme d’IA permettant de segmenter les os de l’articulation trapézo-métacarpienne impliqués dans l’arthrose (trapèze et premier métacarpien) et ceux adjacents (trapézoïde et deuxième métacarpien) à
partir d’images scanner du CHRU de Brest.

Par la suite, à partir de la segmentation des os, nous imprimons en 3D les structures osseuses afin de
mieux comprendre leurs anatomies et ainsi anticiper l’utilisation de futurs instruments de chirurgie.
En effet, nous espérons permettre une optimisation de la procédure pré-opératoire consistant à adapter
les outils et la prothèse à l’anatomie du patient.

Nous avons donc imprimé 4 prototypes au Téléfab.

CoOCKing : Article sur la solution technique

Envoyé par le 18 Jan 2023 dans TAF COUAD | 0 commentaire

This entry is part 3 of 3 in the series CoOCKing

Auteurs :  Adrien CHABOD, Lucas DEHENNE, Louise THEOPHILE et Gatien TIREL

 

Introduction

Notre groupe travaille à l’élaboration d’un prototype de système de gestion des stocks pour les restaurateurs.

Nous voulions tout d’abord traiter un sujet sur le thème de la restauration et ainsi répondre aux besoins des restaurateurs. Afin de comprendre les problèmes présents dans ce secteur, nous avons procédé à une recherche de l’état de l’art et surtout à des entretiens sur le terrain auprès de divers restaurateurs et de divers métiers au sein de la restauration. De plus, nous avons réalisé nos entretiens auprès de différents types de restaurants afin d’essayer de couvrir toutes les problématiques possibles dans le secteur de la restauration : une brasserie, un fast-food, un restaurant gastronomique et un restaurant familial. 

Après avoir analysé leurs réponses et mis en évidence les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien (no show, manque de personnel, coût de la matière,…), nous avons choisi de nous focaliser sur la gestion des stocks et spécialement la gestion des stocks de fond. Ainsi, nous cherchons à  trouver un moyen de faciliter la lisibilité et la gestion des stocks au sein d’un restaurant afin de libérer du temps pour réaliser d’autres tâches. Notre prototype devait être facilement utilisable par n’importe quel employé du restaurant et ne pas leur faire perdre du temps. 

Notre prototype peut se découper en trois parties : l’étiquetage, le scan de l’étiquette d’un produit et la manipulation de la base de données à partir d’une interface utilisateur.

 

Étiquetage

Ressources :

  • Imprimante 3D et PLA
  • Solidworks

 

Les stocks d’un restaurant sont principalement séparés en caisses, en cartons ou en palettes. Notre but était de réussir à créer un système d’étiquetage des stocks qui soit pratique, adaptable à tout type de contenant et le moins polluant possible. 

Pour cela nous avons choisi d’utiliser la technologie RFID 13,56 MHz. Ainsi, pour étiqueter un produit dans le stock d’un restaurant, il suffit de lui attribuer une carte RFID, qui possède un identifiant unique et permet donc son identification directe. De cette façon, chaque identifiant peut être attribué à un produit et son stock dans la base de données.

La première idée a été d’utiliser des tags RFID autocollants

qu’on accrocherait directement à la caisse. Cette solution est simple et utilisée dans de nombreux endroits où la gestion des stocks est optimisée (magasins comme Décathlon par exemple). Mais cela poserait un problème de gaspillage car ce type d’étiquette est difficilement réutilisable. Une des raisons pour un restaurateur d’avoir un système de gestion des stocks est aussi de lui permettre de limiter le gaspillage, notamment le gaspillage alimentaire. Ici nous aurions eu un problème de gaspillage de matériel électronique, car à chaque fois que le restaurateur finit une caisse ou une palette il la jette et jette donc l’étiquette RFID avec.  Nous avons alors opté pour de simples cartes RFID que l’on pourrait réutiliser à la demande.

Pour fixer la carte à la caisse (ou au carton), nous avons modélisé (sur Solidworks) et imprimé (imprimante 3D) un porte carte. Il peut être fixé sur un carton grâce aux pics présents sur une de ces faces comme on peut l’apercevoir sur les illustrations ci-dessous. Le trou sur le dessus du support de carte permet d’y faire passer une ficelle ou un serflex pour qu’on puisse l’accrocher à une caisse par exemple. L’impression de ce support a été réalisée en PLA qui est un matériau naturel, biodégradable et réutilisable et qui est utilisé lors de l’impression de nos pièces avec une imprimante 3D.

Schéma 1 : Modèle Solidworks du porte-carte

Schéma 1 bis : Porte carte et carte RFID fixés sur un carton

 

 

Scan d’un produit

Ressources et matériels : 

  • Solidworks
  • Visual Studio Code
  • Imprimante 3D et PLA
  • Fils mâle-mâle
  • Raspberry Pi 3B+
  • Lecteur RFID HF 13,56 MHz
  • Cartes RFID 13,56 MHz
  • 4 piles rechargeables de 1,2 V
  • Un boitier pour les piles

 

Le scan d’un produit se fait donc en utilisant la technologie RFID 13,56 MHz comme nous l’avons vu dans la partie précédente. Nous avons choisi cette technologie haute fréquence car elle offre un bon compromis portée et puissance. La portée est de 5 cm environ et la puissance du lecteur RFID correspond au choix d’alimentation et aux capacités de la carte Raspberry Pi 3 B+. Le choix du lecteur s’est alors porté sur le type RC522, lecteur compatible avec les fréquences de 13,56 MHz et disponible au Fablab.

Schéma 2 : Cartes RFID utilisées

Schéma 3 : Lecteur RFID RC522

Schéma 4 : Architecture de notre premier prototype

 

 

 

 

 

 

 

 

À noter qu’il y a eu une évolution entre la vision que nous avions de notre premier prototype et notre prototype final. Au départ, nous étions partis sur la carte de commande Arduino car nous étions plus à l’aise avec cette technologie mais nous nous sommes par la suite tournés vers la carte de commande du type Raspberry qui possède plus d’options et qui nous semblait plus adaptée pour notre solution finale. En effet, on peut notamment héberger un serveur sur les cartes de commande Raspberry ce qui nous a été utile pour la solution réalisant  l’interface utilisateur pour la gestion et la visualisation des stocks.

Montage électronique :

Schéma 5 : montage électrique de notre prototype

Le montage est constitué de trois composants simples : un lecteur RFID HF (en rouge) qui est basé sur le circuit RC522, une carte électronique de type Raspberry Pi 3 B+ (en vert) et son alimentation portable. L’alimentation est faite de 4 piles rechargeables de 1,2V chacune. Ainsi ces 4 piles mises en série atteignent environ les 5 volts nécessaires à alimenter la Raspberry. Le lecteur RFID est composé de 8 pins (3.3V, masse, reset et les protocoles) tous reliés à la Raspberry suivant le montage ci contre.

 

Nous avons intégré ce montage dans le modèle de scannette que nous avons réalisé sur Solidworks et imprimé en 3D en matériau PLA. Ce premier prototype permet de comporter tous les éléments en son sein et ainsi faciliter la liberté d’utilisation pour le restaurateur qui peut donc l’emporter librement dans ses stocks.

Schéma 6 : Modèle Solidworks de la scannette

Schéma 7 : Objet scannant l’étiquette

 

Manipulation de la base de données

Ressources et matériels : 

  • Visual Studio Code
  • Fils mâle-mâle
  • Raspberry Pi 3B+
  • Alimentation
  • Carte Micro SD
  • Connexion Internet

 

A. La partie logiciel

La carte Raspberry Pi 3B+ utilise le système d’exploitation Raspberry Pi OS qui est un dérivé de la distribution Linux appelée Debian (l’une des distributions les plus utilisées au monde). À ce titre, Raspberry PI OS embarque tous les outils disponibles sur Debian. On peut y accéder via une interface classique (souris/clavier), mais aussi à distance via le protocole SSH.

Le site web est hébergé directement sur la Raspberry pour des questions de sécurité et de coûts. La création d’un serveur sous Raspberry s’est faite à l’aide de l’installation des logiciels Nginx, Python et Python-Pip sur la carte de commande.

Python est un langage de programmation interprété relativement simple à apprendre permettant la création de programmes informatiques, mais aussi de site Web via son module Django. Python-pip est le gestionnaire de paquets de python permettant d’utiliser des modules complémentaires sans avoir à le créer en partant de zéro. 

Dans un premier temps, nous avons utilisé Nginx comme serveur web pour distribuer notre application, Nginx est un serveur fortement utilisé et connu de notre équipe ce qui en à simplifié le déploiement. Il peut être utilisé comme serveur Web ou/et comme reverse-proxy.

Comme développé de manière détaillée ci-dessous, nous avons utilisé Django pour la version 2 du projet. Le module Django est un module Python qui permet la création et la distribution (si utilisation de la configuration par défaut) d’un site web dans ce langage directement accessible via le port 8000/TCP en écoute sur l’adresse localhost (uniquement accessible depuis la machine sur laquelle il tourne). Même si utilisée pour le développement de l’application, la configuration par défaut n’est pas souple. Il est évidemment possible de changer celle-ci, mais il faut ajouter manuellement les adresses d’écoute. De plus, il est plus compliqué d’utiliser les paramètres de chiffrement (Certificat SSL) directement depuis Django.La solution permettant de répondre à cela est la mise en place d’un reverse proxy. Il s’agit d’un logiciel permettant de transmettre les requêtes à un serveur interne (par exemple un serveur ne disposant pas d’adresse publique ou derrière un pare-feu.). De plus, nous pouvons simplement y intégrer un certificat SSL permettant l’accès sécurisé au site (utile pour transmettre des mots de passe par exemple). 

Nous avons fait le choix de mettre en place le logiciel Nginx pour jouer le rôle de reverse-proxy, car c’est un des logiciels les plus utilisés et nous l’avions déjà utilisé dans d’autres projets.

B. La base de données

Les informations récupérées grâce à la scannette doivent ensuite interagir avec la base de données. Nous avons créé la base de données en utilisant du SQL sur SQLite-3, le langage utilisé par défaut par le module Django de Python3. Cette base de données possède 3 tables : la table produit, étiquette et unit (pour les unités des produits). L’id du produit est une clef primaire au sein de cette table.

Schéma 8 : Visuel du site codé sur Django représentant les 3 tables de la base de données

 

C. Le site web

La dernière grande étape consistait à coder l’interface utilisateur : le site web. 

Nous avons d’abord fait une première version du site internet de façon classique (langages HTML, CSS, JavaScript et Ajax). Dans cette première version, nous avions utilisé la librairie Bootstrap afin de simplifier le codage et l’ergonomie du site. La librairie Bootstrap est une collection d’outils utiles à la création du design de sites et d’applications web. Elle simplifie donc la création et le design des objets comme les boutons, les menus, les fenêtres ou encore les tableaux. Cependant, l’adaptabilité du codage avec la base de données était assez contraignante et pouvait ainsi être un frein pour s’adapter aux demandes de chaque restaurateur. En effet, dans cette première version, la base de données était stockée dans un fichier Ajax sous forme de dictionnaire. Ainsi, cette solution n’était pas optimale d’un point de vue de la sécurité ou encore de la redondance. De plus, les unités de comptage des quantités (caisses, cartons, kg, palettes…) ne pouvaient pas être modifiées par l’utilisateur, ajoutant une contrainte en plus concernant la simplicité d’utilisation. Enfin, cette première version ne disposait pas de version consultation des produits et ainsi tous les utilisateurs pouvaient modifier les stocks du restaurant.

Schéma 9 : Première version du site internet permettant la gestion des stocks.

Schéma 9 bis : Première version du site internet, fenêtre permettant l’ajout/ la modification d’un produit.

 

Pour la deuxième version nous avons décidé de coder en Django.

Django est un module du langage de programmation Python. Coder en Python nous permet de coder l’entièreté du backend du projet en Python, ce qui, à terme, facilite la maintenance du site, ainsi que l’implémentation de nouvelles fonctionnalités. De plus, ce module automatise de nombreux aspects de gestion d’un site, notamment la version administrateur du site, d’où son l’utilisation.

Sur la deuxième version, il y a deux modes d’utilisation possibles : la consultation et la modification des stocks. 

En mode consultation, l’utilisateur peut seulement consulter l’état actuel des stocks : le nombre de produits dans les stocks et le stock total pour chaque produit. Ce mode est fait par exemple pour être affiché en permanence dans le local à stock afin de savoir à l’aide d’un simple clic l’état des stocks actuels. 

En mode modification l’utilisateur doit être en mesure de faire plusieurs actions vis à  vis des stocks du restaurant :

  • Voir les stocks déjà enregistrés (produits et étiquettes liés aux produits).

 

Schéma 10 : Pages internet permettant la consultation des produits et des étiquettes dans les stocks.

  • Ajouter un produit. Dans l’onglet Produits, on ajoute un nouveau produit en cliquant sur le +. On initie ensuite le nom d’un produit, son id dans la table des produits et son unité (cartons, caisses, kg,…), puis il faut cliquer sur Save pour confirmer l’ajout de ce produit dans les stocks.

Schéma 11 : Page internet permettant l’ajout d’un produit dans les stocks.

  • Ajouter une étiquette. Dans l’onglet Étiquette, on ajoute une nouvelle étiquette en cliquant sur le +. Cette étiquette possède un id de base pré-rempli qui sera par la suite automatiquement modifié lors de la lecture du tag RFID par la scannette. On choisit le produit  correspondant à cette étiquette et on lui affecte une quantité au vu de son unité. Il faut ensuite cliquer sur le bouton Enregistrer un TAG RFID  puis passer la scannette devant l’étiquette RFID afin de lire l’identifiant RFID associé à cette étiquette. Le programme lit et assigne alors automatiquement l’id de cette étiquette RFID à la nouvelle étiquette que nous sommes en train de renseigner dans les stocks du restaurant.

Schéma 12 : Page internet permettant l’ajout d’une étiquette dans les stocks.

  • Supprimer un produit, Dans l’onglet Produit, on sélectionne le ou les produits que l’on souhaite supprimer. Puis il faut aller dans le menu déroulant Action et sélectionner Delete selected products puis cliquer sur Go. Une nouvelle page apparaît, nous demandant si nous sommes sûr de vouloir supprimer le ou les produits sélectionnés. Il faut donc ensuite cliquer sur Yes, I’m Sure pour confirmer la suppression ou sur No, take me back pour annuler la suppression.

Schéma 13 : Page internet permettant la suppression d’un produit de nos stocks.

  • Supprimer une étiquette, Dans l’onglet Étiquette, on sélectionne le ou les étiquettes que l’on souhaite supprimer. Puis il faut aller dans le menu déroulant Action et sélectionner Delete selected tags puis cliquer sur Go. Une nouvelle page apparaît nous demandant si nous sommes sur de vouloir supprimer le ou les étiquettes sélectionnées. Il faut donc ensuite cliquer sur Yes, I’m Sure pour confirmer la suppression ou sur No, take me back pour annuler la suppression.

Schéma 14 : Site internet permettant la suppression d’une étiquette de nos stocks.

 

Résultats et perspectives 

Le projet CoOCKing s’est conclu par la réalisation d’un prototype permettant de consulter l’état des stocks actuels du restaurant et de les modifier. L’identification des produits est réalisée par un étiquetage suivant la technologie RFID. La visualisation des stocks en temps réel est possible grâce à un site internet possédant deux versions : une version consultation permettant de consulter les stocks et une partie modification permettant de modifier l’état des stocks.

En effet, on arrive à automatiquement ajouter un produit et ajouter une étiquette associée à ce produit grâce à la lecture de l’identification RFID de l’étiquette avec la scannette. La suppression du produit ou de l’étiquette est elle aussi disponible sous la version administrateur du site.

Cependant, il manque la partie suppression d’une étiquette à partir de la scannette, fonctionnalité qui semble essentielle concernant la facilité pour un restaurateur de gérer ses stocks. Cette partie donnerait vraiment sens à notre objet communicant et faciliterait réellement la gestion des stocks de fond pour un restaurant.

De plus, nous avons conscience que notre projet n’est qu’une embauche d’un système qui pourrait être plus sophistiqué. En effet, le marché des solutions de systèmes de gestion des stocks existe déjà et est plus complexe. 

Ainsi, la facilité d’utilisation pourrait être améliorée. Le fait que l’utilisateur ait la possibilité de scanner seulement une étiquette par une étiquette le contraint à réaliser des aller retour entre son ordinateur et ses produits. Ainsi, une liste des étiquettes non enregistrées pourrait être implémentée et être triée par ordre de scannage. En outre, un buzzer ou une alerte lumineuse pourrait être ajouté afin de savoir si l’identifiant de l’étiquette a bien été lu et de savoir l’état de fonctionnement et de batterie du système.

D’un point de vue esthétique, nous pourrions rendre la prise en main de la scannette plus facile, en affinant le manche par exemple ou en lui arrondissant les contours. De plus, le choix de la carte de commande peut être lui aussi modifié afin de choisir des composants plus petits et ainsi améliorer l’ergonomie de la scannette.

Nous pourrions aussi optimiser l’autonomie et la consommation de notre système. En effet, par soucis de temps nous n’avons pas installé d’interrupteur sur la scannette. Par conséquent, elle est allumée en continu. Relier l’alimentation à un interrupteur serait une bonne étape d’amélioration.

Annexes

A. Vidéo de démonstration

 

(Lien vers la vidéo de démonstration du prototype : https://drive.google.com/file/d/1OtxhmIcvaCxDwfNo9N53S0vYKPGifAj1/view?usp=share_link )

 

B. Github

Voici le lien vers notre Github : https://gitlab.imt-atlantique.fr/cooc22-coocking 

Il contient les différents codes utilisés (des différentes versions du site et ceux implantés dans la Raspberry afin de lire et de transmettre les identifiants RFID) et les modèles d’impression 3D (en format STL).

Traçabilité des vêtements : Enquête terrain, données recueillies et Persona

Envoyé par le 18 Jan 2023 dans Projets, TAF COUAD | 0 commentaire

This entry is part 2 of 3 in the series Coton Waté

Nom du groupe : COTONWATE

Thématique : TEXTILE, Robot de gestion des stocks en magasin

Groupe 05 : Moya APIA  __ Hoang DUONG __  Tanguy DE LANVERSIN

 

Hypothèses de départ

Dans le cadre de notre projet fil rouge, nous nous sommes intéressées au domaine du textile, en particulier à la traçabilité des vêtements. Ainsi nous avons réalisé un état de l’art qui nous a permis d’élaborer certaines hypothèses que nous avons confirmées ou non pendant nos entretiens. Ces hypothèses sont les suivantes :

  • Une transparence complète sur la composition des vêtements peut compromettre les marques et les usines de fabrication.
  • L’utilisation de différents types de matériaux lors de la fabrication des vêtements, peut rendre difficile la traçabilité.
  • Les informations sur les vêtements peuvent être incompréhensibles pour les consommateurs, à cause des termes techniques et scientifiques.
  • Les solutions de traçabilité existantes ne permettre qu’une traçabilité partielle des vêtements.
  • Les solutions de traçabilités génèrent des coûts supplémentaires pour les fabriques
  • La technologie constitue peut-être la meilleure approche pour répondre à la question de la traçabilité des vêtements.
  • Pour un consommateur, connaitre la traçabilité des vêtements, n’est important que lors de l’achat.
  • La traçabilité des vêtements ne constitue peut-être pas un problème majeur dans l’industrie du textile.

Partie 1 : Présentation de l’enquête terrain

1. Première vague d’entretiens :

Personnes interrogées :

  • Mme. Marine :  ex-RH chez Hermès puis chez Inditex
  • M. Joël:  enseignant IMT Atlantique
  • Mme. Ginette: Guide dans les ateliers St James 
  • Mme. Emilie: responsable d’un rayon montagne et randonnée chez Decathlon

Résumé des entretiens :

Nous avons pu interroger des personnes de tout milieu, évoluant à différents postes dans le cadre de notre enquête terrain . Le premier élément frappant qui en est ressorti est que dans le milieu du luxe (Hermès) ou de l’artisanat (St James), les filières sont déjà très transparentes pour le consommateur, la qualité des produits, des matières premières, les techniques utilisées, leur durabilité, leur longévité, leurs propriétés constituent un argument de vente essentiel dans la stratégie des entreprises. Acheter leur marque doit être gage de qualité pour le consommateur et chaque produit doit lui raconter une histoire particulière pour qu’il ait l’impression d’acheter un produit exclusif, contribuant au changement, à la préservation d’un savoir-faire! Dans ce cas-là, la question de la traçabilité n’a donc pas trouvé de nœud dont on aurait pu tirer le fil jusqu’à une problématique concrète.

Dans le cas de groupe de fast fashion produisant à plus grande échelle nous avons pu déceler de vrais manques quant à la traçabilité de leurs produits. Les étiquettes sont loin d’être exhaustives concernant l’origine des produits (nom de l’usine, atelier, origine des matières premières…)  et elles sont souvent écrites en tout petits caractères. De l’avis de M. Joël, les étiquettes devraient comporter “plus de mentions légales obligatoires”. Mme Marine a eu à ce sujet une remarque très critique vis-à-vis d’Inditex, qualifiant Zara et certaines autres marques de “Ouïghour land”, faisant ainsi référence aux scandales liés au travail forcé des Ouïghours en Chine pour certains grands groupes. Ces entretiens n’ont malheureusement pas permis de déceler une vraie volonté de changement de la part de ces groupes, au contraire, il semblerait que le maintien d’un flou concernant l’origine de leurs produits soit plutôt dans leur intérêt.

Conclusion :

Au terme de cette première vague d’entretien, nous avons pu valider deux de nos hypothèses. « une traçabilité totale peut causer des désagréments aux grandes marques et le  nombre important d’acteurs impliqués dans fabrications des vêtements empêche de remonter totalement la chaîne de production ». Dès lors, la question de la traçabilité dans l’industrie du textile nous a semblé complexe à traiter, un vrai changement semblant plutôt pouvoir être impulsé aux niveaux politique et législatif. Néanmoins, un autre sujet est venu captiver notre attention au fil des entretiens et notamment en discutant avec des salariés de Décathlon. Il s’agit de : la gestion des stocks des vêtements en magasin. Afin de mieux appréhender ce sujet,  nous avons réalisé une seconde vague d’entretiens.

2. Seconde vague d’entretiens :

Personnes interrogées :

  • Mme. Rose :   Responsable rayon chez décathlon
  • Jules :  Co-responsable rayon  chez décathlon

Résumé des entretiens :

Chez Décathlon, la grande majorité des articles est équipée d’étiquettes RFID permettant ainsi d’inventorier plus facilement le magasin et les entrepôts, afin de lutter contre les vols. Aujourd’hui, les salariés passent dans les rayons et les stocks avec une raquette RFID UHF leur permettant de détecter les articles à plusieurs mètres de distance. Cette tâche de leurs propres aveux est “longue, fastidieuse et inintéressante”. Aussi, cette détection manuelle présente parfois des risques d’enregistrer plusieurs fois un élément dans la base de données. Selon les personnes interrogées, le concept des étiquettes RFID, semble être un bon palliatif au problème de gestion des stocks, cependant il ne traite la question qu’à moitié.

Conclusion :

En creusant le sujet, nous nous sommes rendu compte que cette technique, la RFID, était en plein essor dans l’industrie textile. Étant de plus en plus fiable, moins coûteuse et éprouvée, le nombre de marques l’ayant adopté ne fait que croître. C’est donc en partant de ce constat ainsi que de nos enquêtes que nous avons décidé de changer notre fusil d’épaule et de traiter cette problématique au sein de notre groupe. Nous nous sommes orientés vers une gestion plus intelligente des stocks à l’aide de la RFID.

Partie 2 : Présentation des persona

Le but d’un tel employé consiste à maintenir les stocks à jour et en ordre, afin que le suivi des achats et ventes soit plus aisé. Au quotidien, les principales difficultés concernent souvent les vêtements sans étiquettes, car il est difficile de savoir leur état dans la base des stocks, ce qui entraîne d’autres problèmes. Ainsi la principale crainte pour ce personnage, c’est d’être confronté à cette situation. un tel environnement est parfois stressant, surtout lorsqu’il y a une importante affluence dans le magasin. Heureusement, le fait de pouvoir compter sur des collaborateurs dynamiques constitue une source de joie. Disposer d’un assistant automatisé pour la gestion des stock serait une opportunité car cela permettrait de limiter les erreurs, et d’optimiser la gestion des tâches.

Le cas de Mme Marine était très intéressant à étudier du fait du niveau de détails qu’elle nous a donné sur ses expériences passées et la diversité de ces dernières. En effet, Mme. Marine a vu deux faces bien différentes de l’industrie de la mode. On a tout de suite senti son engagement pour un développement durable de cette industrie et son rejet de la fast fashion irresponsable et destructrice. 

Nous avons pu sentir que son expérience chez Zara a été une grande désillusion: on lui avait fait miroiter un poste impactant la politique RSE de l’entreprise, une véritable volonté de changer la manière de produire et vendre chez Zara. La réalité s’est avérée être toute autre et de son propre aveu, elle n’a jamais pu faire entendre sa voix au sein de l’entreprise. Chez des entreprises à taille plus humaine, elle a néanmoins pu nous parler de dizaines d’initiatives vertueuses dans l’industrie de la mode tout en restant critique face aux limites de celles-ci et de leur application à grande échelle. Elle cherche donc actuellement un emploi dans une de ces entreprises responsables, où elle pense pouvoir influencer et innover en terme de politique RSE. On sent chez elle un réel espoir de changement dans l’industrie de la mode, changement qui selon elle pourra être insufflé.