A l’attention des lecteurs·rices : cet article présentant les résultats de notre étude de terrain, il est amené à être enrichi au fur et à mesure de nos réalisations. Le·a lecteur·rice est donc encouragé·e à consulter cet article régulièrement.
L’étude de terrain nous a permis d’engranger de nombreuses informations des différents acteurs relatifs à notre projets sur leurs besoins, leurs envies ou leurs contraintes. Tous autant qu’ils sont, ils ont été questionnés sur leur cas personnel. Qu’en tirons nous ?
Nous allons présenter ici les résultats suivants les différentes catégories.
Interviews qualitatives auprès d’automobilistes
- Le premier profil de personnes identifié n’utilise pas la voiture personnelle en milieu urbain. Leur vision de l’automobile est assez négative. La perte de temps engendrée par l’utilisation des transports en communs, de la marche ou du vélo est pour eux inexistante ou très faible. Ainsi, par soucis écologique/ financier/quiétude, ils ont choisis une autre solution.
- D’autre personnes au contraire utilisent leur voiture mais pas forcément en milieu urbain. Que ce soit en zone péri-urbaine ou en zone rurale, le stationnement n’est pas forcément un soucis pour eux.
- Finalement, la dernière partie nous a révélé qu’effectivement le problème était récurrent pour certains, que ce soit à Paris ou d’autres métropoles en fin de journée ou même à Brest dans une moindre mesure. Les personnes interrogées trouvent rarement une place dans l’immédiat. Le temps d’attente reste très variable en fonction de la zone mais aussi de l’heure de la journée et des exigences de l’automobiliste. Nous avons pu constater que l’application devra être flexible car chacun a ses propres contraintes et ses propres priorités. En fonction du but du déplacement, la distance stationnement-but acceptable est plus ou moins importante. Certains vont en ville pour faire les magasins ou pour des loisirs. Dans ce cas, l’utilisateur est bien plus flexible que pour un rendez-vous professionnel ou personnel.
Interviews qualitatives auprès de responsables du stationnement
Brest Métropole
Nous sommes entrés en contact avec des entités publiques qui sont acteurs aux sein de leur espace des choix en termes de mobilités. Nous avons pu réaliser un entretien avec Yohann Nédélec, 2ème VP de Brest Métropole chargé des transports, grands projets et de la rade et Ian Le Denemat, chargé de mission au cabinet du maire-président sur les espaces publics et les mobilités.
L’avis reste unanime quant au fait que le nombre de places de stationnement en ville n’augmentera désormais plus. Cependant, l’optimisation de la recherche de place leur semble approprié car en ces temps de transition vers des mobilités propres, il permettra de fluidifier le trafic, diminuer les émissions de CO2, abaisser également les nuisances sonores et les riverains pourront se ré-approprier l’espace urbain. Les élus de l’agglomération brestoise ont fait le constat qu’à certaines heures de nombreux embouteillages dû à la recherche de places se forment en centre ville. Néanmoins, à côté de cela, plusieurs places disponibles existent aux alentours et pourraient être mises en valeurs.
Agence d’urbanisme ADEUPa
Nous avons tenté d’entrer en contact avec l’agence ADEUPa car en tant que spécialistes de l’urbanisme, il nous semblait intéressant d’avoir leur ressenti sur les problématiques de stationnement. Cependant, lors d’un appel téléphonique, il nous a été dit que personne dans l’agence n’était compétent quant à ces questions là. Nous n’avons pas insisté plus que cela car nous avions obtenu un rendez-vous avec Brest Métropole qui sont eux des acteurs sur ces questions.
Brest’Park
Suite à notre entretien à Brest Métropole nous avons obtenu les contacts de la directrice de Brest’Park. Brest’Park étant l’entité qui gère 8 parcs de stationnement et 4000 places payantes sur voirie à Brest.
Nous essayons en ce moment même d’obtenir un rendez-vous avec elle.