Dans le cadre de l’intersemestre Design et Fablab, des étudiants de l’IMT Atlantique ainsi que des étudiants de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne (EESAB) ont été mis au défi de réaliser différents objets afin de revitaliser et mettre en valeur le patio situé au centre de vie de l’établissement de l’IMT Atlantique. Notre groupe, constitué de Matheus Bueno, Gabriel Canivet, Amélie Jouet et Guillaume Lebeau, a choisi de réaliser la lampe que nous avons nommé T19–8.
Matériel utilisé :
Fonctionnement :
– Arduino Uno
– Module RTC DS1307 alimenté par une pile CR1225
– Capteur de bruit « Sound Sensor »
– Un anneau de 12 néopixels, ainsi que 4 néopixels seuls
Corps de l’objet :
– 3 plaques de contreplaqué peuplier 30x45cm
– 8 aimants
Nous souhaitions que notre lampe présente un certain degré de changement durant la journée, d’éveiller une curiosité et un intérêt chez l’observateur. Des changements plus rapides, rappelant la respiration, animent et donnent vie à la scène, accueillant les visiteurs par une ambiance chaleureuse. Le corps de l’objet a été conçu par découpe laser et assemblé sans fixations particulières et est constitué de cinq modules séparés, pouvant se regrouper à l’aide d’aimants afin de former un tout. Le motif des objets, rappelle à la fois la forme organique des encéphalogrammes, mais aussi une onde s’aplatissant dans l’eau. La séparation en cinq modules, permet de démultiplier l’objet et d’occuper l’espace en lui donnant vie.
Notre lampe réagit aussi selon son environnement. Son intensité lumineuse va varier selon le bruit ambiant dans la pièce, s’affirmant plus le bruit est élevé. Ce changement subtil donne une capacité adaptative à la lampe.
Fonctionnement :
Le contrôle de la lampe est réalisé via Arduino. L’heure actuelle est récupérée à l’aide du module RTC qui est alors convertie en une couleur RGB par moyenne pondérée entre les deux couleurs de références enregistrées dans le programme. Le capteur de bruit « Sound Sensor » va lire le son ambiant afin de changer la luminosité moyenne de la lampe selon le bruit maximum enregistré. Une légère variation de luminosité va ensuite être ajouté sur les trois sources de lumières (centrale, modules intermédiaires et modules extérieurs). Ces petites variations sont indépendantes des la lampe et permettent trois types de variations : des ‘respirations’ synchronisées, un motif de vague se transmettant à travers les modules, et des variations indépendantes à des vitesse différentes.
Notre lampe T19–8 change donc avec le temps, le son ambiant donc avec les humains l’entourant. Les initiale de ces trois concepts forment le mot TSH, et en remplaçant les deux dernières lettre par leur position dans l’alphabet, T19–8.
Lien vers le code : intersemestre_T19_8