La médecine s’inscrit progressivement vers une médecine à 5P : Personnalisée, Préventive, Prédictive, Participative et une médecine des Preuves. Dans le cadre de la chirurgie de la main et de celle de l’articulation trapézo-métacarpienne, il y a une nécessité d’une prise en charge personnalisée due à des variations anatomiques inter-individuelles.
De plus, il a été recensé entre 3000 et 4000 poses de prothèses par an en France, soit une augmentation multipliée par dix depuis les années 2005-2006. Cela est due en partie à l’amélioration des technologies de chirurgie.
Une des causes de l’utilisation de ces prothèses est l’arthrose et plus particulièrement la rhizarthrose (arthrose de l’articulation trapézo-métacarpienne). En effet, selon l’Inserm, l’arthrose de la main représente 40% des cas d’arthrose, ce qui équivaut à 4 millions de français. Un des facteurs de risques responsable du développement de cette maladie dans
la population française est le vieillissement de la population.
Dans le cadre du projet de 3 ème année d’ingénieur, nous devons réaliser un algorithme d’IA permettant de segmenter les os de l’articulation trapézo-métacarpienne impliqués dans l’arthrose (trapèze et premier métacarpien) et ceux adjacents (trapézoïde et deuxième métacarpien) à
partir d’images scanner du CHRU de Brest.
Par la suite, à partir de la segmentation des os, nous imprimons en 3D les structures osseuses afin de
mieux comprendre leurs anatomies et ainsi anticiper l’utilisation de futurs instruments de chirurgie.
En effet, nous espérons permettre une optimisation de la procédure pré-opératoire consistant à adapter
les outils et la prothèse à l’anatomie du patient.
Nous avons donc imprimé 4 prototypes au Téléfab.