- Zanimo – Etat de l’art
- Zanimo – Enquête Terrain
- Zanimo – Solution Technique
Dans l’objectif de réaliser notre enquête terrain, nous avons rapidement déterminé les personnes que nous souhaitions interviewer pour notre projet. Nous avons donc appelé et envoyé des mails à différents établissements spécialisés pour les animaux comme des vétérinaires, des refuges ou encore des éducateurs d’animaux aux alentours. Nous présentions toujours le projet avant de proposer une rencontre.
Malheureusement, ce secteur étant très saturé, nous n’obtenons que très rarement des réponses favorables. Cependant, en persévérant, nous avons pu effectuer trois entretiens avec quatre personnes impactées différemment par l’enjeu des animaux :
Camille, bénévole dans un refuge
Valentin, éducateur canin
Thierry, propriétaire d’un chien fugueur
Corinne, propriétaire d’une chienne, équipée d’un collier GPS
C’est à travers la richesse de ces différents profils, ainsi qu’à une recherche documentaire, que nous avons pu identifier et valider les hypothèses suivantes :
- Les propriétaires d’animaux sont confrontés à la perte de leurs compagnons.
- Ces mêmes propriétaires sont inquiets pour leurs animaux et cherchent des solutions pour leur bien-être.
- Les solutions existantes ne répondent que partiellement à ce besoin.
Partie 1 – Synthèse de l’enquête terrain
Enquête 1 :
Camille, bénévole depuis 5 ans pour l’Arche de Noé au sein du bureau (décisionnaire de l’association), nous a accueilli et a accepté de répondre à nos questions et de nous faire découvrir cette association. Tous les chats adultes (95% des animaux du refuge) sont disposés directement dans les locaux (60 places) ou bien en famille d’accueil. Les chatons sont aussi tous en famille d’accueil. Des vétérinaires sur la ville de Brest sont partenaires et acceptent d’aider les bénévoles pour le soin des chats (vaccinations/stérilisation/problèmes de santé).
Partenariat avec la fourrière de Brest qui récupère les chats errants pour les donner à l’Arche de Noé, évitant ainsi l’euthanasie (fréquence : 2 arrivées par mois). Mais cela dépend de l’adoption de ces chats.
Quotidien des bénévoles (9h/12h) : nourrir, câliner, brosser, nettoyer leur environnement, désinfecter tout ce qui a été utilisé. Mercredi et samedi, permanence pour l’administratif. Tous les soirs, passage pour prodiguer les traitements indispensables (Bob chat diabétique nécessitant une piqûre).
Manque de bénévole : besoin de 6 personnes 7j/7 (majeurs)
Les chats peuvent montrer des signes de faiblesse pouvant être détectés uniquement par les bénévoles, connaissant leurs habitudes (petits signes). C’est pourquoi le suivi est très important. Un chat symptomatique est un chat malade depuis déjà pas mal de temps et assez gravement.
La propreté et l’hygiène sont un point très important dans ce refuge. Sur les 3h de permanences chaque matin, 1h30 est passées au nettoyage et à la désinfection de tous les objets utilisés. Avant de rentrer dans chaque pièce, il est nécessaire de nettoyer ses chaussures en marchant dans un bac contenant une serviette humide et un produit.
Enquête 2 :
Valentin, 20 ans, vient de terminer son BTS pour lancer sa propre activité : l’éducation des chiens. Cette passion lui est venue lors du premier confinement. Le chien familial de nature agressive posait problème à sa famille. Valentin a profité du temps confiné, pour s’instruire sur l’éducation et la rééducation canine et appliqué les méthodes vu sur son propre animal.
Aujourd’hui, après près de 100h de formation en ligne, Valentin peut enfin prétendre au poste d’éducateur canin. L’entretien s’est déroulé lors de la balade quotidienne de 2 chiens, dont Valentin s’occupe en ce moment, en l’absence de leurs maîtres. Valentin propose donc de l’éducation de chiots, de la rééducation de chiens et également du dog-sitting.
Il n’utilise que très peu de matériel, car selon lui, c’est mieux de pouvoir sans passer pour éviter d’en être dépendant. Il utilise donc uniquement 2 laisses courtes et deux laisses longues.
Commentaires :
Les laisses longues sont souvent trop longues et donc traînent derrière lui pouvant le déséquilibrer. S’occupant de deux chiens à la fois durant certaines de ses balades, il arrive très souvent que les laisses s’entremêlent. Pour rassurer les maîtres, il aime bien souvent faire des photos avec les chiens. Cependant, ce n’est pas très facile en tenant la laisse de deux chiens qui tirent.
Enquête 3 :
Thierry, cadre de 58 ans, vit dans une maison à la campagne disposant d’un jardin de 1000 m². Il y vit avec sa famille et leur chien : Gosby un Epagneul breton (race de chien de chasse) de 11 ans.
Le problème avec Gosby, c’est qu’il s’enfuit souvent. Soit il passe par le grillage quand il entrevoit des ouvertures, soit il se faufile dès que quelqu’un ouvre le portail ou le portillon sans faire attention. Ce problème est notamment dû au fait que Gosby est un chien diagnostiqué hyperactif et qu’il est d’une race de chasseur. De plus, Thierry assume ne pas promener assez souvent son chien, ce qui pourrait aider à résoudre son problème. Cependant, les ballades sont trop contraignantes et ne suffisent pas toujours car trop irrégulières.
Pour ses maîtres, ses fuites sont problématiques pour plusieurs raisons. Cela peut impacter sa sécurité et celle des autres (peut provoquer un accident) ; Cela procure une gêne affective et une certaine angoisse liée à sa sécurité (kidnapping) ; au regard de la législation, la famille peut être en tort ; auparavant, Gosby détériorait la clôture pour pouvoir passer.
Finalement le principal problème de ces fugues, c’est qu’il y a des risques.
Pour le moment, pour éviter de nouvelles fugues, la famille redouble de vigilance lors de l’ouverture des accès (portail et portillon). Cependant, c’est très contraignant et parfois restreint la liberté du chien pendant quelques minutes (obligé d’enfermer le chien dans la maison le temps de sortir/rentrer une voiture dans le jardin).
Les autres solutions existantes sont soit trop contraignantes pour eux et pour le chien, soit trop coûteuses. De plus, la famille manque de volonté.
Selon eux, il serait intéressant de pouvoir faire sortir Gosby pour qu’il se promène en toute sécurité, sans qu’eux n’aient à le faire.
Enquête 4 :
Corinne vit en appartement avec son mari et leur jeune Fox-Terrier de 2 ans. Étant une chienne de chasse, Corinne et son mari la promènent tous les jours pour qu’elle puisse sortir de l’appartement clos. C’est une chienne bien élevée, éduquée très tôt pour venir lorsqu’on l’appelle. C’est pourquoi les promenades se font majoritairement sans laisse. Seulement, étant une chienne de chasse, il se pourrait que son instinct de chasse prenne le dessus sur son éducation à la vue/l’odeur d’un gibier. De plus, de par son jeune âge, elle ne revient pas toujours lorsque Corinne ou son mari l’appelle.
Pour éviter de vivre ce genre de situation, le mari de Corinne lui a offert en mai dernier, un collier GPS d’une marque très connue pour ce genre de produit. Ce choix s’est fait très rapidement, puisque son mari a regardé sur internet les colliers GPS existants ayant le meilleur rapport qualité/prix selon les internautes et étant de petite taille et léger pour leur jeune chienne.
Ils ont donc trouvé un boîtier se fixant à un collier et fonctionnant grâce à un abonnement mensuel. Il est cependant nécessaire d’avoir un téléphone portable pour télécharger l’application liée au boîtier. Sur l’application, Corinne peut voir la position de sa chienne. Ce n’est pas totalement du temps réel, car la position se met à jour toutes les 30 secondes.
Dans l’ensemble, le couple est plutôt satisfait de cet achat. Elle remarque cependant quelques détails importants : cela dépend beaucoup du réseau et parfois, s’approchant des bases militaires de Brest (notamment sur le sentier côtier), les brouilleurs empêchent la transmission de données entre le boîtier et le téléphone. Même problème dû au fait que l’animal bouge et donc le boîtier à tendance à s’orienter vers le bas et donc de moins bien capté. Il serait intéressant de proposer un dispositif pouvant se fixer à un harnais pour que celui-ci soit toujours orienté vers le haut.
Aussi, le boîtier n’est pas waterproof, et pour des chiens aimant beaucoup la boue et les rivières, l’appareil ne convient absolument pas.
Enfin, l’attache au collier se fait avec des petits bouts de caoutchouc qui ne semblent pas très solides. En cas de casse, le boîtier entier doit être échangé/racheté.
Partie 2 – Persona