Ce projet a été réalisé durant la semaine d’intersemestre 2013 « Fablab & Design », en coopération avec les étudiants de l’ESAB.
Ont participé à ce projet Alice Dejoux et Morgane Joly, de l’EESAB BREST, et Victor Dubois, de Télécom Bretagne.
Concept :
» Dansons la lumière » est une installation retranscrivant un lien, une connexion entre un mouvement et la lumière. Nous nous sommes concentrés ici sur le mouvement de la main, mais nous imaginons ce projet à l’échelle du corps pour que la danse devienne lumière. La lumière serait écho du danseur ou son partenaire.
D’un coté, des capteurs de lumière reprennent le mouvement effectué par la main et de l’autre un cube à LEDs retranscrit ce mouvement en points lumineux. La lumière devient empreinte du mouvement.
Matériel :
- 1 Arduino Mega 2560
- 2 ou 3 télémètre à ultrason (par exemple : un clone du PING de Parallax, ou un SRF05)
- un cube à LED
- des fils, une breadboard, de la patience !
Nous avons réutilisé le cube à LED réalisé lors du projet « Cube à LED Météo« , dont nous avons modifié le code.
Fonctionnement :
Le cube à LED est placé devant soi, avec un télémètre de part et d’autre. Les télémètres sont dirigés vers le haut. On place alors ses mains au dessus des télémètres, et en fonction de la distance des mains par rapport aux télémètres, l’image du cube change.
Le principe des télémètres à ultrasons est qu’ils émettent une onde ultrason, et attendent la réponse. Ils mesurent alors le temps que met le son à faire l’aller-retour entre l’émetteur et le premier obstacle rencontré. C’est cette information qui est fournie à Arduino. Nous avons utilisé deux types d’ultrason : un clone du PING de Parallax, et un SRF05.
Améliorations :
Si nous avions eu le temps, nous aurions essentiellement travaillé deux points :
Tout d’abord, ajouter un troisième ultrason. Cela permettrait de faire des visualisation plus intéressantes encore. La principale difficulté réside dans les interférences entre ultrasons : comme nous n’utilisons que des capteurs classiques, ils sont tous à la même fréquence standard : 40kHz. Si une onde émise par un capteur parvient à un autre, par exemple en rebondissant sur la main du manipulateur, alors les mesures sont faussées et la visualisation n’est pas celle attendue. Il faut donc prendre des précautions et bien séparer les capteurs.
Ensuite, nous nous serions penché sur le problème du clignotement du cube. En effet, le principe du cube à LED est d’allumer rangée par rangée. Elles clignotent alors très vite, donnant l’illusion d’être allumée en permanence. Le problème est que les télémètres mobilisent l’Arduino, l’empêchant pendant un court instant de changer l’état des LEDs. Pour palier ce problèmes, nous avons quelques pistes, mais la seule qui nous parait réellement fiable est d’utiliser deux Arduinos : l’un dédié au cube à LEDs, qui ne s’arrête jamais d’allumer et d’éteindre les LEDs ; et un autre, dédié aux capteurs. Celui-ci peut être mobilisé sans risque sur l’affichage. On utiliserait alors une liaison I2C entre les deux Arduinos, en ne transmettant que les valeurs des capteurs. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps d’implémenter cette solution.